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L’ancien village ruiné et le château sont perchés sur le versant méridional de la Loubatière d’où se déroule un panorama vers le Mont Ventoux, les crêtes de Vaison-la-Romaine, la vallée du Rhône et les montagnes du Gard. Une situation qui lui valut le nom de Merinda qui signifie belvédère en latin.
Pendant longtemps le village a été très peu accessible, aujourd’hui il existe plusieurs routes qui permettent de le joindre : depuis Puyméras, Faucon, Mollans-sur-Ouvèze et Propiac. D’ailleurs ce fut grâce à l’établissement thermal de Propiac que Mérindol est relié à la départementale 147.
Mérindol est entouré de vignes, d’oliviers, d’abricotiers et de genêts au printemps. Dans le temps, les paysans cultivaient déjà les oliviers et des céréales à la place des abricotiers sur ses plaines au-dessus de Faucon et de Puyméras. C’est d’ailleurs là que se trouvent aujourd’hui la mairie et l’école. On raconte que les anciens habitants du vieux village sont descendus dans ces plaines pour se rapprocher de leurs terres. En effet, au XVIIIe siècle, le manque d’eau incite les Mérindolais à s’établir dans et autour du quartier de d’Aiguillan dans la plaine. De vieux moulins qui alimentaient les seigneuries vont être alors rénovés et habités et ce encore aujourd’hui.
Du haut de ses 430m d’altitude, l’ancien village se compose de pierres muettes et de murailles effondrées. De l’autre côté, on retrouve les vestiges des remparts effondrés. Il faut cependant rappeler qu’il y a eu de la vie et de l’animation à une époque ancienne telle que les seigneurs les plus puissants de la contrée, jaloux de la possession de Mérindol, se sont battus pour au même titre qu’une place forte plus importante. C’est au tout début du XIVe siècle, que le village est assiégé suite à la mésentente entre le dernier des barons de Mévouillon et le prince d’Orange. Ni l’un, ni l’autre ne veut reconnaître leurs donations testamentaires ce qui a pour conséquent que chacun d’entre eux souhaite ardemment garder Mérindol. Par ailleurs, le village est investi à de multiples reprises lors des guerres de Religion. Rien ne permettra d’y ramener le calme, pas même la paix entre protestants et catholiques.
Aujourd’hui, seule une tour du château, rasé en 1623, a été rebâtie et aménagée mais elle reste privée et ne peut donc pas être visitée. Cependant elle redonne un peu de vie au vieux village abandonné et apporte une touche à la fois authentique et moderne au paysage.
À voir :
– Le vieux village
– Les vestiges des remparts
– L’ancien cimetière
– L’église Notre-Dame de l’Assomption
– L’église Notre-Dame de Porporières et son cadran solaire canonial
À faire :
– Randonnées pédestres
– Baignade
– Cyclotourisme
Source : Baronnies Tourisme
1, Place de Verdun
26110 Piegon
Jeudi : 14h00 – 18h00
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